MYSTIKI KOMPANIA
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Our passion for the authentic and unadulterated Rebetiko sound was the motivating factor for the three of us (Athan, Evangelos & George) to sit down and record some of the lesser known songs of the Rebetiko era. We hope the great masters will approve. We also hope you enjoy listening to these songs as much as we enjoy playing them.

Athan Sklavis: bouzouki, lead vocals
Evangelos Destounis: baglama, vocals
George Papafilys: guitar, accordion, vocals



The Rebetiko:

Rebetika, or rebel music, has its roots in Byzantine secular music and ecclesiastical hymnology. The urban Blues of its time, the Rebetiko's inception took place in 1850s Smyrna (Izmir) in Asia Minor, climaxed in Pireas, in the 1930s and 40s and ended in the 1950s when European musical influences transformed the Rebetiko into the popular music of Hellas known as Laiko. Rebetiko is a melting pot of influences from various countries like Greece, Turkey, Egypt, Spain, Asia Minor, the Middle East, as well as other areas of the Mediterranean and Balkans.

Although mainly sung in Greek and Turkish, no one country can claim ownership of the Rebetiko. It was a product of its environment, like the Blues of the southern United States and flamenco of Spain. Rebetika was the voice of the common man and woman, struggling to survive in a harsh world, with little hope for the future, and a profound need to express their hardships through song and poetry.

Le Rebetiko:

Riche métissage d’influences multiples, le rebetiko provient non seulement de la Grèce mais de la Turquie, l’Égypte, ainsi que de la musique juive et celle des Balkans. L’un des instrument de prédilection pour jouer le rebetiko est le bouzouki, un luth à manche long fretté. Afin de renier toute influence turque, il est devenu une sorte d'instrument national et symbolise souvent la Grèce et sa musique dans la culture populaire occidentale. Le mot bouzouki dérive du Turc bozuk. L'attitude de certains éléments de la société grecque à son égard a ainsi évolué: considéré (notamment par les milieux nationalistes) comme un instrument d'origine orientale, associé aux réfugiés d'Asie mineure et jugé à ce titre "étranger" à la culture grecque (considérée comme essentiellement occidentale), associé au monde de la criminalité et des bas-fonds en tant qu'instrument du rebetiko, il a eu mauvaise réputation jusqu'au milieu du 20ème siècle et son utilisation a parfois été réprimée. Le second instrument très utilisé dans le rebetiko est le baglama. Les rebétes (musiciens) composent une musique associée aux bas-fonds, et ont souvent été victimes de répression de la part des institutions. Pour contrer les effets pervers de la chose, les musiciens auraient donc inventé le baglama (petite réplique du bouzouki) afin de pouvoir le dissimuler facilement lors de descentes de police ou en prison. Par la suite, ayant acquis avec le rebetiko et surtout ses dérivés une certaine respectabilité, il a pris ses lettres de noblesse.

Qu'il soit chanté en Grec, en Turc ou en langue sépharade, aucune de ces cultures ne peut prétendre s'approprier le rebetilo. Il est plutôt un produit de son environnement, comme le blues du sud des États-Unis. Mystiki Kompania a pour seul et unique moteur l'inaltérable beauté et l'autenticité du rebetiko qu'ils ont voulu graver sur disque les pièces les moins connues du répertoire. Que votre plaisir à les voir et les écouter soit à l'égal de celui qu'Athan Sklavis (bouzouki et voix), Evangelos Destounis (baglama et voix) et George Papafilys (guitare et accordéon) qu'ils auront à partager leur patrimoine chanté.



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